La réunification familiale
L’Ofpra n’est pas compétent en matière de réunification familiale ou de regroupement familial . Seules les autorités consulaires françaises dans le pays dans lequel votre famille a déposé sa demande de visa peuvent donner une réponse positive ou négative à celle-ci. La demande de visa dans le cadre de la réunification familiale peut être déposée par votre famille dès l’obtention de votre statut protecteur même si l’état civil n’a pas encore été établi par l'Ofpra.
Une personne protégée peut demander à faire venir en France :
- son conjoint / concubin / le partenaire avec lequel elle est liée par une union civile, lorsque le mariage ou l'union sont antérieurs à la date à laquelle la personne a déposé la demande à la suite de laquelle elle a obtenu une protection ;
- les enfants du couple âgés au plus de 19 ans au moment du dépôt de la demande de visa ;
- ses enfants mineurs de 18 ans et ceux de son conjoint, dont la filiation n'est établie qu'à son égard ou à celui de son conjoint, ou dont l'autre parent est décédé ou déchu de ses droits parentaux ;
- ses enfants mineurs de 18 ans et ceux de son conjoint, qui sont confiés, selon le cas, à l'un ou l'autre, au titre de l'exercice de l'autorité parentale, en vertu d'une décision d'une juridiction étrangère.
Si la personne protégée est un mineur non marié, il peut demander à bénéficier de son droit à être rejoint par ses ascendants directs au premier degré.
Il convient que les membres de famille concernés fassent directement leur demande de visa auprès des autorités consulaires françaises dans le pays dans lequel ils résident.
Par ailleurs, les personnes protégées peuvent obtenir de plus amples informations sur la procédure en consultant le dépliant à télécharger ci-dessous.
Lorsque la personne protégée se marie après l'introduction de sa demande d'asile, elle peut demander à ce que son conjoint la rejoigne en France dans le cadre du regroupement familial de droit commun. Dans ce cas, la demande doit être introduite auprès de l'Office français de l'immigration et de l'intégration.
N.B. : Il ne faut en aucun cas s'adresser aux autorités du pays d'origine.